La commune de Niederhergheim est implantée à une altitude de 200 mètres, elle est traversée par la route reliant les Vosges au Rhin et trouve sa première mention documentée en 1275.
Au XII siècle, Niederhergheim provient de la scission de Hergheim en Oberhergheim et Niederhergheim. Au siècle suivant, elle relève de l’abbaye de Marbach et des Habsbourg. Elle est aussi inféodée à la famille des Hergenheim dont le membre le plus célèbre est Agnès, l’une des fondatrices du couvent des Dominicains de Colmar.
En 1589, l’héritage des Hattstatt passe aux mains des Schauenbourg qui restent les seigneurs jusqu’à la Révolution. La Révolution arrive, semant ses troubles de tout genre. Les victoires napoléoniennes créent une euphorie passagère balayée après deux décennies par l’invasion des alliés en 1813-1814. A la chute de l’Empire, le village est occupé par les Hongrois. Un château, mentionné en 1303 et signalé en ruine en 1573, fût définitivement rasé en 1806.
A partir de 1820, un calme relatif contribue à assurer une vie plus confortable qu’accompagne une progression démographique importante. Durant la guerre de 1870 et celle de 1914-1918, la commune se trouve en dehors des zones de combats. Pendant la deuxième guerre mondiale, la commune n’est pas évacuée et elle ne servira pas de lieu de repli pour d’autres communes entre l’Ill et le Rhin. Le matin du 17 juin 1940, les derniers éléments français se retirent et les Allemands occupent les lieux dès 13 heures. Après une période douloureuse et difficile, Niederhergheim est libérée le 5 février 1945 par les Américains qui occupent le village sans combat, ni incident.